À l’évocation de Monument Valley, s’étirent devant mes yeux de vastes terres désertiques et poussiéreuses d’où surgissent des colosses de pierre. Nous sommes au cœur de la légende du Grand Ouest. Ces rocs Navajos prodigieux soulèvent l’imaginaire, réveillent en nous le fantasme d’un Far West hostile sans foi ni loi, peuplé d’indiens et de cowboys qui se livrent une lutte sans merci.
Laissez-moi vous conter aujourd’hui l’histoire de la Vallée des Rocs qui murmurait à l’oreille des Lykornes…

Monument Valley, la vallée des rocs qui murmurait à l’oreille des Lykornes
Après une nuit passée au motel Travel inn de Farmington (je voulais ma nuit dans un motel comme dans les séries américaines), idéalement situé, à 2h seulement de Monument Valley, nous prenons la route surexcités à l’idée de passer de l’autre côté des westerns. La météo est très changeante aujourd’hui, mais je m’estime heureuse, à la base nous devions seulement avoir de la pluie : non pas que ça m’arrête hein, depuis le temps, vous l’aurez compris mais je ne rechigne tout de même pas devant un peu de soleil. À mesure que nous approchons de notre destination, nous voyons quelques cailloux caractéristiques s’élever de temps à autre au milieu de nulle part. #seultou.
Sur la dernière ligne droite, nous voyons le parc se dresser au loin devant nous… L’émotion est au rendez-vous, nos cœurs battent la chamade. Attachez vos ceintures, nous entrons en terres Navajos, et ça décoiffe.


Que nous le voulions ou non, nous plaçons des attentes sur chacun des lieux que nous visitons. On veut en prendre plein les yeux, ou encore être surpris, être transportés par une ambiance particulière, ou une rencontre inattendue. Sur le Lykornomètre par exemple, le parc de Pingvellir et la péninsule de Snaefelsnes sont très hauts dans la catégorie « on a marché sur la lune », le lac Baïkal ou la cascade d’Orkhon dans les moments totalement insolites et fous, Ilulissat remporte la palme de ce qu’il y a de plus photogénique, le lac Bohinj nous a touchés par sa simplicité et sa beauté à l’état pur, ou encore le Buzludzha dans le genre « mais whaaaaaat ? ».
Les aurores boréales, je n’en parle même pas, elles ont failli péter le Lykornomètre à jamais !
Dans le Grand Ouest, ce qu’on recherche finalement, c’est surtout la démesure et le Whaouuuuu. Le Whaou était déjà au top à White Sands Dunes la veille, malgré la quantité de kilomètres avalés en deux jours. Il ne s’agit pas d’être déçus. C’est un peu comme si je m’installais devant un nouvel épisode de GOT et que le dragon crachait seulement quelques flammèches et partait se coucher (mais quelle comparaison bizarre).
Et là, à mesure que notre voiture s’engouffre dans le parc de Monument Valley, le seul truc qui sort de nos bouches incrédules, c’est « naaaaaaaaaan »…. Pas un nan mais qu’est-ce qu’ils ont foutu, ils n’ont pas fini les travaux ou quoi, y a encore des gros cailloux partout. Ni un nan, mais sérieux, on fait tout ce foin pour ça, un tapis de poussière et 3 rochers posés dessus ? Un nan qui veut plutôt dire « naaaaan, mais c’est donc ça Monument Valley ? C’est trop fou, je ne peux pas réellement être en train de vivre ça ». C’est le moment où la lykorne se met en mode magneto en se disant : peu importe ce qui arrive ensuite, je ne veux jamais oublier ce moment. Le wahoumètre est donc à son paroxysme, et pendant que notre voiture bouffe la poussière en progressant dans le parc Navajo, nous ne sommes plus en mesure de dire autre chose que des monosyllabes : ça suffit pour crier notre émerveillement et notre admiration éternels, quelque part au milieu du Far West.


Nous vivons pleinement notre rêve américain. Et pourtant, j’avais longuement hésité à faire ce voyage aux USA. J’avais acheté mes guides depuis 5 ans déjà, je regardais avec admiration les tas de photos que je voyais sur les blogs, dans les films, sur les réseaux sociaux. C’était justement le problème. Je voyais trop de choses. Au delà du dépaysement, je cherche la découverte, l’éblouissement, j’aime trouver des lieux peu fréquentés, où j’ai le sentiment que tout est encore à découvrir. Mais au final, on ne peut jamais se préparer aux surprises et à la démesure du Grand Ouest. Tout est spectaculaire, les échelles ne sont plus les mêmes, chaque découverte est grandiose et démesurément belle.
Nous sommes dans la matrice des westerns. J’imagine des cowboys sur leurs montures dévaler à lasso (oups.. A l’assaut) des routes de poussière au milieu de gros rochers aux formes étranges. J’imagine des duels, je peux même entendre des coups de feu résonner au milieu du désert. La musique d’Ennio Morricone flotte au dessus de nous et j’entends à présent l’air d’Il était une fois dans l’Ouest nous accompagner dans notre folle épopée. Et pourtant, cette musique n’avait encore jamais rien évoqué pour moi en rapport avec les westerns. C’était la musique préférée de mon grand-père. Pour lui, elle devait sentir bon la conquête de l’Ouest. Pour ma part, je l’avais écoutée des tas de fois, juste parce qu’elle me rappelait mon grand-père et qu’elle cristallisait une partie de mes souvenirs d’enfance avec lui.
Mais à ce moment précis, elle a pris une nouvelle dimension. Et je n’ai pas pu m’empêcher de penser qu’il aurait adoré découvrir ce lieu épique de ses propres yeux.



Nous faisons le tour des différents points d’intérêts, nous nous arrêtons à John Ford point pour voir la vue surplombant toute la Vallée, admirer les « 3 sisters » et aussi « Elephant Butte » . Nous voyons la route qui traverse le parc au milieu des rocs en contrebas, les nuages bas donnent encore plus de profondeur et de puissance à la scène, des arbustes verts viennent décorer les plateaux faits de poussière.






Nous prenons tout notre temps pour suivre la boucle de 17 miles (27 km), pour faire durer le plaisir. Ces paysages ne deviendront jamais familiers pour nous, ils relèvent du sensationnel et de l’exceptionnel. C’est tellement différent de tout ce que nous avons pu découvrir jusqu’à présent. Nous apprivoisons les grands espaces avec délectation, et nous nous arrêtons sur la route au « grès » de nos envies. Je suis d’ailleurs étonnée qu’il n’y ait pas plus de touristes, il n’est pas difficile de se sentir seuls dans l’infinité des plateaux de Monument Valley.
Nous regardons ensuite le soleil décliner du côté du magnifique « Artist Point » , pendant que les nuages gagnent progressivement du terrain.



Il est temps de penser au dîner, le désert, ça creuse, et étant donné que les restaurants ferment tôt dans le Grand Ouest (apprentissage de la vie que nous avons fait quelques jours plus tôt en cherchant vainement des fast food ouverts à 22h).

Où manger à Monument Valley ?
Un repas Navajo abordable, des Tacos qui tiennent à l’estomac avec du Chili, des légumes frais, du fromage… Et le tout vue panoramique sur Monument Valley. Nous avons à peine le temps de profiter du spectacle qu’il se met à pleuvoir des seaux d’eau, mais ne nous plaignons pas, c’est la météo que nous aurions dû avoir toute la journée… A côté du restaurant, il y a une boutique Navajo avec des vêtements tissés à la main, des motifs ethniques, des attrapes rêves… J’en ai attrapé un !

Où dormir à Monument Valley

Je suis plutôt du genre à me vanter habituellement d’avoir trouvé la petite adresse pas chère mais sympa… Je vous confesse que je me suis embourgeoisée ce soir là (ma Korne ne passe plus les portes depuis) : je rêvais d’avoir mon lever de soleil sur cailloux monumentaux, alors j’ai serré les fesses très fort en payant une nuit en cabine (pas la premium, mais c’était de la pure folie tout de même) vue sur le parc… Les chambres en bois étaient super mignonnes, on paie clairement le cadre, mais bon une façon de fêter mon nouveau travail. La nuit coûte 200 euros, il y a de la place pour 4. Je ne regrette pas. Mais pour ceux qui cherchent moins cher, il y a évidemment plein d’autres adresses dans les environs. Ou vous pouvez camper, ça doit être chouette aussi.

Un peu d’histoire sur Monument Valley pour la route
Aujourd’hui entre les mains des Navajos, leur victoire n’a pas été de tout repos. Les tout premiers à s’approprier les lieux furent les indiens Anasazis (les anciens), pour finalement les abandonner au 13e siècle. Ils laissèrent derrière eux les vestiges de leur civilisation, leurs terres, leurs maisons de pierres, leur art sculpté sur les rochers.
Ce sont ensuite des familles Navajos (qui appellent l’endroit « Tsé Bii’ Ndzisgaii », ce qui signifie « la vallée des rocs ») qui deviennent les gardiens des rocs, vivant de l’élevage du mouton et du tissage de la laine. En 1863, les colonies américaines, guidées par Kit Carson, chassent les peaux rouges à 600 km de leurs terres. Ils durent attendre 4 ans avant d’obtenir du gouvernement l’autorisation de regagner enfin leurs terres natales. Aujourd’hui, Monument Valley est protégée dans un Navajo Tribal Park, situé sur la frontière entre l’Utah et l’Arizona, où les Navajos vivent du tourisme tout en perpétuant leurs traditions, leur langue, leurs arts et leur mode de vie.
Et ces cailloux, on en parle ?
Je ne m’y connais pas tant que ça en géologie, alors je vous fais la version pour les nuls : Pendant des milliers et des milliers d’années, les sédiments des Montagnes Rocheuses se sont déposés dans le bassin de Monument Valley et ont fusionné pour former des pierres de grès et de calcaire.
Puis, par un miracle géologique dont je ne comprends fichtrement rien, une pression constante a élevé des strates horizontales. Le bassin s’est progressivement transformé en un plateau de 300 mètres de hauteur (une petite tour Eiffel tout de même)… Là, c’est au vent et aux précipitations d’entrer en jeu et d’éroder le plateau. Rongées, les couches de grès et d’argile ont été sculptées par le vent et ont découvert les reliefs que nous connaissons aujourd’hui. Toute la puissance de mère nature…
Les formations de roches sont stupéfiantes et s’apparentent à des animaux ou d’autres images familières. Ainsi, de nombreux rochers doivent leur nom à leur forme : vous retrouverez la butte de l’Éléphant, l’aigle impérial, le chameau, la mesa de l’Oiseau de Feu, le Grand Chef Indien… Depuis mon passage, si vous regardez bien, il y a le roc de la Lykorne qui surplombe le tout (mégalo ? Non pas du tout…)
Le décor naturel de Monument Valley inspira bien sûr plus d’un cinéaste !
On retrouve plus de 60 films, dont 7 westerns de John Ford, ainsi que d’innombrables publicités qui y ont été tournées.
Dans les années 50, la silhouette des buttes devint même l’emblème de la marque de cigarettes Marlboro. Je me fumerais bien un peu de Monument Valley.
Lever de soleil sur Monument Valley
Le spectacle est ahurissant… Le soleil monte petit à petit jusqu’à venir s’aligner sur une des buttes et nous éblouir. Esprit Navajo es-tu là ? La Vallée des Rocs s’éveille majestueusement »
Après une belle nuit de sommeil peuplée de légendes du Grand Ouest, notre réveil sonne à 5h50. Je ne prends pas le temps de m’habiller (nom d’une Lykorne mal empaillée), je ne veux pas rater une miette du spectacle, j’aurai droit à mon lever de soleil monumental sur les rochers et les rochers auront droit à une vue sur Lykorne ébouriffée en pyjamas (la vie est injuste parfois).




Le spectacle est ahurissant… Le soleil monte petit à petit jusqu’à venir s’aligner sur une des buttes et nous éblouir. Esprit Navajo es-tu là ? La Vallée des Rocs s’éveille majestueusement, nous sommes aux anges. Nous reprenons ensuite la voiture pour faire un dernier tour dans le Parc de Monument Valley, avant que les premiers touristes n’arrivent (la Lykorne est toujours sur la brèche, bougres de faux jetons à la sauce Navajo). Nous immortalisons la scène sous toutes les boutures, avant de lui tourner le dos, à contrecœur.




Notre chevauchée fantastique à Monument Valley touche à sa fin : ne surtout pas se retourner ou je vais pleurer.

Infos pratiques sur Monument Valley
Accès
Le Parc de Monument Valley se situe à la frontière entre l’Arizona et l’Utah. De nombreuses mesas traversent le parc, les plus connues sont le trio West Mitten Butte, East Mitten Butte et Merrick Butte. On y accède via l’US163, et on peut faire le tour du parc en voiture via la Valley Drive.
Horaires d’ouverture
La Valley Drive est ouverte de mai à septembre de 6h à 20h et le reste de l’année de 8h à 17h. Le parc de Monument Valley est ouvert 7 jours sur 7. Mais vous pouvez profiter de la vue sur les buttes de l’extérieur du parc 24h/24.
Tarifs
L’entrée coûte 20 dollars par véhicule pour 4 personnes et c’est 10 dollars par personne supplémentaire. Le parc ne fait pas partie du Pass America the beautiful.


Temps de visite
En soi, il faut 2-3 heures pour faire la boucle de 27 km, mais bien sûr, le temps de vous arrêter, admirer les différentes lumières sur les différents points d’intérêt, comptez au moins une journée pour en profiter ! Si vous voulez faire la randonnée Wildcat Trail, comptez 1 à 2 heures pour une boucle de 5 km.

Retrouvez plus d’infos sur le site Utah.com
Et si vous souhaitez connaître les heures exactes du lever et coucher de soleil sur Monument Valley, ce site m’a été très utile : roadtrippin.fr
Si vous voulez plus d’aventures à décoiffer les Cow Boys du Grand Ouest, je vous invite à découvrir White Sands National Park avec moi !

19 Comments
Itineramagica
19 août 2019 at 07:06Ah tu m’avais manqué ❤️❤️❤️Quel bonheur de te lire, ton humour, ton enthousiasme, tes métaphores, tes belles photos, tes comparaisons délirantes… je t’adore !! Et oui, ce site explose le wahouhmètre !! Magnifiques photos !
lalykorneillettree
20 août 2019 at 10:36Merci mon Alex pour ton enthousiasme et ta gentillesse, tes paroles me vont droit au coeur ! C’est bon de reprendre le temps de poster par ici… Alors contente que cet article du Grand Ouest américain t’ait transportée ! Des bisous <3 <3 <3
Kikimagtravel
19 août 2019 at 08:02Il était une fois …. un magnifique article qui fait rêver et qui nous transporte dans des contrées digne d’un monde de licornes ! J’adore te lire comme toujours, c’est toujours aussi croustillant ! Y’a des lieux comme ça, que si on se retourne on en lâcherait la larmichette ! Merci pour cette parenthèse magique et gloire aux formations rocheuses géologiques haha !
lalykorneillettree
20 août 2019 at 10:39Ah ah, je vois que tu es totalement dans le mood, je crois qu’on se comprend pour ce qui est de verser sa petite larme en voyages (si on part en voyage ensemble un jour, ça risque de morver sec, va falloir tenter l’expérience :D)… Merci Kiki pour ce doux commentaire qui me fait rosir de plaisir !! Bisous !!!!
Ingrid
19 août 2019 at 16:49Quel plaisir de lire ton article deux mois après y être allé ! Tu as tout dis, ce site est tellement Wahou que je pourrais y retourner encore et encore si mon porte monnaie me le permettait 😂 Merci pour ce beau texte 🙂
lalykorneillettree
20 août 2019 at 15:07Merci Ingrid, pour un peu nous aurions pu nous croiser ! Oui, ça représente quand même un petit budget, j’avoue que ça me travaille aussi d’y retourner mais pareil, ça ne sera pas pour tout de suite… J’en ai profité pour aller lire tes articles américains, ils sont super chouettes, plein d’humour et de bonne humeur, avec de belles photos, j’ai bien sûr commenté !
Moietmeszeles
20 août 2019 at 12:57Un enormissime wahouuuh! Je reste une grande fan de tes articles! Des clichés splendides, de l’humour, des aventures de licorne, ta patte à toi quoi! Je dis OUI et j’en redemande ! 😘
lalykorneillettree
5 octobre 2019 at 11:13Merci beaucoup <3 <3 <3, contente de te voir par ici !! Et bien ça fait carrément plaisir de lire tout ça, je continue sur ma lancée alors 😀 😀 😀 !!! Bisous !!
tania
20 août 2019 at 17:19oh la la quelle aventure
réaliser un rêve c’est toujours extra
j adore ta plume et tes photos sont canon !!!!
toujours croire en ses rêves
lalykorneillettree
28 août 2019 at 09:49Merci Tania, et je suis d’accord avec ça, ne jamais lâcher ses rêves… Merci pour tes bonnes ondes à chaque article <3 <3
Annabelle
22 août 2019 at 18:42Whoua! Tu envoies du lourd avec cet article. Et tu magnifies carrément les USA! Un récit de voyage d’une cowgirl des temps modernes que j’ai adoré!
lalykorneillettree
28 septembre 2019 at 16:53Merci beaucoup Annabelle ! Monument Valley était spectaculaire, je n’ai pas eu grand chose à faire pour rendre tout ça photogénique ! C’était magique !
Paule-Elise
26 août 2019 at 12:01C’est sûr que voir ce site en vrai doit être complètement waouh, mais en attendant tes photos sont totalement waouh !! Ça devait être un moment génial, en particulier le lever du soleil. Très intéressant aussi de connaitre un peu l’histoire du site. Sinon, j’ai reconnu le pic Lykorne, mais je crois qu’il y a aussi une mesa Viking maintenant non ? Grosses bises à vous deux !
lalykorneillettree
28 septembre 2019 at 16:56Comment ai-je pu oublier de le mentionner ! Oui, bien sûr, une mesa Viking se tient aussi à côté de la Lykorne 😀 😀 ! Le lever de soleil reste le moment le plus dingue, ça c’est une certitude, mais tous les autres étaient pas loin derrière ! A très vite, gros bisous !
Excursion francophone
1 octobre 2019 at 11:32C’est absolument magnifique! Vous avez pris de très belles photos et l’article donne vraiment envie!
lalykorneillettree
1 octobre 2019 at 16:29Merci beaucoup, ravie que l’article vous ait transportée ! Nous avons adoré découvrir ce parc mythique !
Mandy
6 octobre 2019 at 03:51Wahou ! Tu me replonges dans de vieux souvenirs (j’ai l’impression d’avoir 90 ans quand je dis ça xD). On y est allé en 2010, notre premier vrai road trip, avec deux amis. Je me rappelle quand on a vu ces rochers au loin, magique ! On avait failli dormir au camping et finalement c’était un peu cher pour nos bourses d’étudiants surtout qu’il n’y avait pas vraiment de commodités ^^’ C’est un endroit où j’aimerais bien retourner un jour. Comme tu le dis, l’ouest américain est tellement spectaculaire, même si tu as vu des photos, ça ne vaut pas la réalité. Tu m’as transporté la bas et tes photos sont superbes ! Le lever de soleil a du être magique…
Jolies lueurs
31 janvier 2020 at 12:05Wahouuu tes photos sont sublimes ! Je veux bien croire que le Lykornomètre en a pris plein les yeux ! Je pense qu’à travers les images et les mots, on peut à peine effleurer ce que l’on ressent face à de tels paysages; à la fois somptueux par leur immensité mais aussi ancrés dans l’imaginaire collectif depuis des décennies…
lalykorneillettree
23 février 2020 at 20:50Oh que oui, c’est exactement ça ! C’est plus que difficile de décrire les émotions ressenties tellement tout est démesuré et mythique…. Ça restera un voyage marquant, dans des lieux si connus et touristiques et pourtant dans lesquels il n’est pas difficile de se sentir seuls !